Je ne suis pas médecin ni pharmacienne : je suis une mère devenue grand-mère et je veux évoquer avec tous ces remèdes domestiques qui ont guéri les petits et gros bobos de notre jeunesse. Je n'ai malheureusement pas les modes de préparation de ces panacées, je m'en excuse. J'ai recueilli chez des gens qui ont à peu près mon âge plusieurs de ces remèdes peu coûteux et efficaces. J'avouerai cependant qu'il y en a quelques-uns qui me rendent un peu perplexe quant à leur efficacité. Est-ce dû aux croyances, aux superstitions, à la logique, au fait que les gens étaient éloignés des médecins, que l'argent était rare, à la débrouillardise des gens ou à autre chose?, mais tout ça a réussi à faire que la race survive. Les remèdes de tradition populaire perdurent car ils sont transmis et utilisés de génération en génération. Issus de la pharmacie de dame nature, ils soulagent bien des maux, des simples petits bobos aux affections plus communes en passant par les maladies les plus courantes et même quelques fois plus graves. Pour ne pas rompre la chaîne de cet héritage, plusieurs ont répertorié pour nous ces remèdes qui ont apporté et qui apportent encore du soulagement. Et voici quelques-uns de ces remèdes : Pour une enflure de genou, appliquer de la laine naturelle non lavée. Pour les oreillons, frotter la gorge avec un morceau d'auge à cochon et entourer le cou avec un bas de laine qui a été porté dans la journée. Contre le rhume, un sirop auquel on a ajouté de la gomme de sapin ou d'épinette; une infusion de sauge ou de thym. Il paraît aussi que manger un oignon cru donne le même résultat. À suivre en décembre : Et si l'on tombait dans les patates...?

 

Tante Cécile