À Sainte-Blandine, le 25 juillet 1890, naît Jean-Baptiste Proulx, premier des 8 enfants de Israël Proulx (né vers 1862) et de Marie Lepage (née le 1er octobre 1862). Le 16 janvier 1912, Jean-Baptiste épouse, à Ste-Blandine, Marie-Célestine Duchesne (née le 9 avril 1892) fille de Ferdinand Duchesne et de Marcelline Proulx. De ce mariage naissent 11 enfants: 1913, le 23 fév. Marie-Alice (Paul Harbour); 1914, le 21 déc. Marie-Lina (décédée le 14 juin 1924); 1917, le 1er avril Marie-Rose-Anna (dit Rosanne) (Aurèle Lizotte); 1919, le 17 juin Thérèse-Emma-Hélène (Dominique-Richard Lauzier); 1921, le 24 mars Anne-Marie (Jos.-Alfred Lepage); 1922, le 4 sept. Charles-Dominique-Roger (Agnès Ouellet); 1924, le 28 mai Marie-Gilberte (A.-Narcisse-Gérard Martin); 1926, le 12 mars Marie-Antonia (Adelme Ouellet); 1928, le 19 juil. Joseph-Fernando (Mariette Pigeon); 1932, le 3 mai Marie-Lucie-Fernande (Jean-Baptiste Gagné); 1935, le 3 nov. Marie-Blanche-Rolande (Jean-Guy Émard).

Jean-Baptiste a grandi sur la ferme de son père située dans le rang 1 Est (aujourd'hui Chemin St-Gérard) à environ 1 kilomètre de l'église de Ste-Blandine. Après leur mariage, le couple s'installe, en 1912, sur une ferme dans le 5e rang de St-Narcisse à l'est de la route 232. Il quitte la petite ferme pour demeurer quelques années au village de Ste-Blandine. En 1934, Jean-Baptiste amène sa famille sur le lot voisin de celui de M. Adelme Ouellet. La terre est aujourd'hui cultivée par La ferme Tribel. La maison a été vendue à monsieur Charles Binet qui l'a déménagée au 465 Taché.

Au début des années 50, Jean-Baptiste et Marie-Célestine vivent 3 ou 4 ans dans la maison du 33 de la Montagne, propriété actuelle de madame Antoinette Fréchette Côté. Ils déménagent par la suite au 1, du Pavillon où ils finissent leurs jours. Cette maison appartient à madame Sylvie Pineault (fille de Maurice). Jean-Baptiste décède le 26 mai 1970 à l'âge de 79 ans 10 mois et son épouse va le rejoindre le 21 janvier 1975; elle avait alors 82 ans 9 mois. Tous les deux reposent dans le cimetière de Saint-Narcisse.

Source: Jean-Yves Pouliot